Le peignoir

Pourquoi là, à cet instant précis, cette image vient troubler mon esprit ?

Ton peignoir.

Et surtout dans ton peignoir… Toi !

Cela tiendrait-il de la fixation, voire du fantasme ?

Je ne peux plus me libérer de cette image sous forme de tentation. Comment dénouer le mystère qui l’entoure, sinon en le dénouant de mes propres mains ?…

La ceinture cède à l’envie de te contempler sans artifice, tandis que j’écarte lentement les pans, dévoilant ta poitrine dressée comme une barricade. Mes paumes en soulignent le galbe frémissant sans pour autant s’en emparer. Seuls mes pouces effleurent tes aréoles claires d’où émergent de généreux tétons…

Mes lèvres caressent ton visage, ta bouche, baiser furtif te laissant frustrée. Je mordille ton menton, puis ma langue dévale ta gorge, et je sais que tu ne peux résister à pareille délicatesse.
Mes mains empoignent tes fesses parées de dentelle, celle de ton shorty que tu viens juste d’enfiler. Je respire le parfum de ta peau encore imprégnée des fragrances de cette douche d’où tu viens de sortir.

Mon regard à portée de tes seins se réjouit du spectacle. Qu’ils sont beaux, dans ce très léger balancement provoqué par ma langue qui en savoure toute l’ardeur, passant d’un mamelon à l’autre, avec une infinie gourmandise. Agenouillé à tes pieds, je me prosterne devant ta délicieuse féminité…

Je renonce à poursuivre plus longuement, libérant tes tétons du joug de mes crocs incisifs. Mes lèvres caressent ton ventre suffisamment rebondi pour en apprécier tout le charme, laissant ma langue s’infiltrer au creux de ton nombril pour t’agacer le temps de quelques tendres léchouilles mutines…

Je ne cesse de palper ton fessier, le pétrir comme du bon pain, tout en portant mes naseaux sur ton pubis. Je hume avec délice les effluves ambrés de ton intimité en me disant que ton shorty n’en sortira pas indemne. Sous mes lèvres la dentelle, et sous la dentelle, ton sexe lisse et satiné dont je ne peux me gorger à l’envi.

Alors je profite de l’instant, de cette image qui imprègne mon esprit, comme cet élixir du désir qui imprègne les motifs ajourés de la dentelle…

La Suite Capucine

C’est par une belle journée de printemps que nous nous donnons une nouvelle fois rendez-vous au Manoir François Ier. Le patron de l’hôtel qui commence à nous connaître me remet la clé de notre chambre avec un sourire entendu. Il sait très bien que nous avons déjà fréquenté son établissement à de nombreuses reprises, variant le style de chambre, tout comme les plaisirs…

La Suite Capucine est devenue notre préférence. Elle a un charme tout particulier. Le grand lit à baldaquin s’impose de lui-même comme le terrain de jeux idéal de nos affres délurés. Un petit salon jouxte le lit au centre de la vaste chambre et une autre couche la complète, plus modeste et nettement moins attractive. En dehors des toilettes d’usage, il reste pour finir la pièce de choix, une immense douche italienne, ô combien appréciée !

Nath et moi nous dirigeons immédiatement vers l’escalier qui mène au premier étage, sous le grincement empressé de nos pas. Sur le palier nous jetons un regard amusé sur l’écriteau de la chambre Pivoine, autre lieu de luxure dont nous gardons un excellent souvenir…

Après être enfin arrivés à destination, je tourne la clé dans la serrure pour verrouiller l’accès de notre moment d’intimité. Les fenêtres sont grandes ouvertes sur les bruits de la ville, mais fort heureusement aucun vis-à-vis nous contraint à les refermer. La température ambiante est déjà propice à l’embrasement de nos corps impatients de s’enlacer et ce n’est pas la robe légère de Nath qu’elle vient d’envoyer valser sur le lit, qui va calmer nos ardeurs.

Elle se laisse choir sur le haut matelas, tandis que je m’approche d’elle en me débarrassant de ma chemise. Mes mains effleurent ses cuisses qui s’ouvrent en éventail dans une sorte de réflexe conditionné, comme une invitation à l’abandon, sans aucune limite. J’ôte mon pantalon et ce qui me reste de vêtements, puis je m’agenouille devant l’autel des réjouissances. Mes pouces caressent la dentelle de son string déjà imprégné d’une chaude moiteur, tandis que mes lèvres goûtent au sel de sa peau frissonnante. Du bout de l’ongle je creuse le sillon de son intimité, afin de lui soutirer quelques soupirs de bien-être…

Sa petite poitrine se dresse sous les fins bonnets de son soutien-gorge. Ma belle amante se cambre de délice lorsque mes pouces, encore eux, se rejoignent à l’orée de son petit bouton. Je devine sa fine hampe durcir sous le voile de dentelle et je ne peux m’empêcher de venir humer à la source les effluves ambrés du désir. Je la respire à pleins poumons pour ne rien perdre de l’instant, tandis que je glisse mes doigts sous son string pour constater à quel point le trouble a pu l’envahir. Nul doute que Nath est excitée au-delà du raisonnable, surtout lorsque je m’amuse à faire rouler son clitoris sous mon pouce. La pièce de lingerie totalement détrempée semble avoir fait son office, inutile de la souiller davantage. Je la fais glisser délicatement le long de ses jambes, puis je la roule en boule pour l’introduire dans sa bouche. Voilà un bâillon de fortune qui fera très bien l’affaire​ !

Docile et consentante, elle sait qu’à présent les choses sérieuses vont commencer. Ma langue prend possession de son sexe avec une avidité qui ne peut la laisser indifférente. Je fouille son antre satiné dans les moindres recoins, assoiffé de chaude cyprine. Ma bouche dévore son abricot sans relâche, avec la ferme intention de la faire craquer dans un préliminaire gourmand qui devrait soulager ses tensions orgasmiques, du moins dans un premier temps.

Si Nath pouvait parler à cet instant précis, elle me traiterait de « Salaud ! », comme elle sait si bien le faire dans l’urgence. Mais pour l’heure elle doit se contenter de mâchouiller son string en émettant des borborygmes incompréhensibles mais au final, plutôt explicites…

Elle tente de me résister en s’agrippant à ma tignasse et en me maudissant, alors que je pieuvre son sexe de toutes mes forces, scotché à son clitoris prêt à se consumer dans les braises de l’extase. Elle finit par jouir rageusement, submergée de spasmes que je contiens tant bien que mal en bloquant ses reins. La déferlante de ses flots de jouissance gagne le fond ma gorge et je m’en abreuve à grandes gorgées, jusqu’à la dernière goutte.

Je la laisse pantelante quelques secondes, après avoir retiré le bâillon improvisé de sa bouche. J’exhume discrètement de mon sac à malices un masque opaque que je place sur son visage, puis je l’invite à se lever pour dégrafer son soutien-gorge et entraver ses poignets dans le dos, à l’aide de mes bracelets de cuir. Je me dis que cette fois-ci nous délaisserons le lit à baldaquin au profit du petit salon, fort séduisant, et je la guide vers le fauteuil cabriolet tout à fait approprié à la suite de mon programme. Elle y prend place, alors que le courant d’air venant de la fenêtre framboise son épiderme. J’observe ses généreux tétons darder avec arrogance et je me souviens que j’ai une petite surprise pour eux. Je dispose deux ventouses sur ses mamelons qui vont pouvoir attiser davantage encore leur érection. Elle gémit de stupeur au contact de cette nouvelle sensation, pleinement satisfaite…

Sans lui laisser le temps d’appréhender totalement la situation, je glisse mes doigts dans sa vulve luisante d’excitation pour en déterminer l’état de déliquescence. Nul doute que Nath est prête à se soumettre à tous mes désirs !

Je sollicite alors son point G gonflé comme une baudruche, ne tardant pas à lui arracher de nouveaux râles orduriers. Se tortillant sur le cabriolet comme une proie tentant de m’échapper, Nath ne peut retenir une première giclée visqueuse qui arrose mon avant-bras et un coin du tapis. Je poursuis d’un doigté plus ferme et déterminé, jusqu’à ce que les giclées devenues geysers, fusent sur son ventre, ses seins, son visage, et le mien…

Je lèche à grandes lapées chaque parcelle de son corps où s’est répandue en abondance le fruit de son abandon. De ses lèvres épanouies et mielleuses, en passant par son ventre, puis ses seins, pour finir sur sa bouche en un long baiser gouleyant. Ébranlée mais pas anéantie, je sais que ma Jouisseuse à de la ressource et sait tirer profit de mes traitements, surtout s’ils sont convaincants.

Je saisis un gode ventouse que j’enfile dans sa fente dégoulinante de jus, tout en approchant mon sexe de son visage. Va-t-elle sentir le parfum de mon excitation flatter ses papilles ?


Je pense que oui car la bouche bée, elle se met à tirer la langue pour venir au contact de la fragrance musquée qui affole ses sens. Ils sont bien aiguisés puisqu’elle récolte très rapidement d’un revers de langue quelques gouttes de mon nectar, avant de gober d’un trait ma prune charnue pour en savourer tout le velouté. Le jouet maléfique lime sa petite chatte avec allégresse, distillant dans une mélopée chatoyante un nouveau flot de jouissance…

C’est alors que la vision de la petite table basse m’inspire immédiatement la suite nos jeux. Je mets fin aux libations en retirant en lui retirant le gland de la bouche, ainsi que le gode, pour le ventouser sur le bord de la table. J’invite Nath à venir s’asseoir dessus en lui montrant le chemin. Sans la moindre hésitation elle s’empale sur le phallus de silicone jusqu’à la garde dans un long feulement de contentement. Les cuisses bien écartées pour que j’assiste au spectacle, elle se met à osciller sur le pieu, ravie de l’expérience. Bien cambrée et les mains ancrées sur le bord arrondi de la table, malgré l’entrave des bracelets, elle devient maîtresse du va-et-vient de l’engin qui la baise en profondeur.

Je me place au premier rang pour apprécier au mieux les détails de cette sauvage intrusion. Le gode faisant pression de l’intérieur sur son clitoris, le voici bandé fièrement et apte à recevoir les caresses appuyées de ma langue. Je ne me fais pas prier pour le laper avec appétence, sans négliger au passage ses chaudes babines soyeuses, gorgées de mouille. J’aspire son clito et le colle contre mon palais, avant de l’enserrer entre mes crocs, jusqu’au dénouement final…

Ses cuisses se mettent à trembler et ce n’est pas le bâillon que j’ai peut-être ôté prématurément qui va l’empêcher de ahaner comme une véritable Chienne. Elle tente en vain de contenir son inexorable lâcher-prise en me gratifiant enfin d’un magnifique « Salaud ! », tant espéré​ !

J’entraîne Nath sur le tapis, abandonnant le gode ventouse à son triste sort, toujours scoché à la table. Je m’allonge sur le dos et ma Jouisseuse vient prendre place en aveugle mais avec un redoutable instinct sur un autre phallus, bien plus palpitant…

S’il s’agit souvent de jeux de domination, d’emprise, nous savons que le vent peut tourner et les rôles s’inverser. C’est d’ailleurs le cas quand Nath prend cette posture pour jouir en profondeur de ma vigueur. Andromaque le bien nommé me met en danger quand je me plie à cette position. Mais pourquoi me l’interdire quand je songe à quel point je vais délicieusement dérouiller. Nath m’introduit au fond de son antre bouillonnant d’un coup de reins, bien décidée à ne plus me lâcher.

A présent, pas de va-et-vient frénétique qui pourrait avoir raison de mon flegme en moins d’une minute mais un savoir-faire très personnel. Alors que rien ne se met en branle extérieurement, elle demeure empalée sur mon vit et c’est à l’intérieur que le mystère se révèle enfin. Je sens nettement son vagin enserrer ma queue très fermement, puis commencer à la masser. «​ Mais comment peut-elle faire ça​ ?​ », me dis-je une nouvelle fois. Désarmé je lui redonne la vue en ôtant son bandeau et libère ses poignets entravés par le mousqueton d’acier. Son sourire témoigne du plaisir de cette inversion des rôles qu’elle finit toujours par obtenir…

Elle me baise divinement bien et elle le sait, me toisant du regard, tout en lisant dans le mien les prémices d’un acte de reddition. Je fais sauter les ventouses qui ont fait tripler de volume ses mamelons devenus très sensibles. Je les pince et les fais rouler entre mes doigts, mais rien n’y fait, je suis réellement en danger​ !

Ni une ni deux, je virevolte et Nath se retrouve à quatre pattes sur le tapis. Sentant ma langue s’infiltrer entre ses fesses, sa cambrure se creuse tout naturellement, comme pour m’implorer de poursuivre cette alléchante perspective. Ma langue pénètre son petit orifice amoureusement entrouvert. Mes caresses linguales papillonnent dans son rectum, accompagnées de ses miaulements de chatte en chaleur. Elle pourrait très bien jouir ainsi, mais ce serait trop facile.

Je claque son adorable fessier qui devient joliment écarlate au fil des frappes de ma paume. Cela ne l’empêche pas de mouille mon Indolente, bien au contraire. Je profite de l’occasion pour frotter mon gland entre ses lèvres mielleuses, sans pour autant la pénétrer. Elle sait que je vais prendre une autre voie, celle qui transcende ses sens et lui fait atteindre la déraison. Je l’encule jusqu’aux couilles, lentement, mais sûrement​ !

Le va-et-vient ravine son fondement sans aucune réticence de sa part. Je ne sens même pas son petit anneau se resserrer autour de ma queue. Nath n’est plus qu’un trou béant, un puits sans fond, de plaisir et de béatitude. Je la burine jusqu’à ce qu’elle s’effondre sur le tapis, repue et presque inconsciente, éperdue de jouissance… ​ ​

Nous sommes haletants, le corps fiévreux, et la canicule n’arrange rien. Je ne vois plus que la douche pour reprendre nos esprits. Nath me suit machinalement et après avoir déclenché le ciel de pluie, nous nous allongeons au sol, sur le carrelage frais. L’onde vivifiante la sort de sa torpeur intense et la voilà qui me chevauche de nouveau. Je la laisse me baiser à son rythme langoureux, sous l’averse tiède et sensuelle de la merveilleuse douche italienne. ​

Je sens monter la pression, mais je ne lutterai pas davantage pour éviter le pire. Je la soulève et me lève pour attirer Nath contre la paroi. Adossé au carrelage, Nath s’agenouille à mes pieds pour savourer l’ultime étape de nos ébats. Elle avale ma queue et malaxe mes bourses pour en tirer le meilleur. Sa langue fait pression sur mon frein que je relâche totalement. J’explose au fond de sa gorge en grognant comme une bête. Elle me garde en bouche jusqu’au dernier spasme, absorbant toute ma chaude semence.

Après s’être séchés nous gagnons le lit à baldaquin pour trouver le repos dans un tendre câlin. Nath s’endort sur mon épaule et lorsqu’elle s’éveillera, ce sera une tout autre histoire…

Réveille-matin

Aux premiers soupirs de l’aube ma main te cherche pour venir à tâtons au contact de ton corps endormi. Sans plus attendre je me love en chien de fusil pour épouser au plus près les pleins et les déliés chaleureux de tes reins au creux desquels je m’incruste discrètement. Ma nudité n’offre aucun garde-fou à ma vigueur matinale qui se cale malicieusement entre tes fesses, tandis que ma main palpe avec délicatesse le galbe de ton ventre. Nos souffles alanguis s’harmonisent dans une douce torpeur qui me laisse à penser que je pourrais bien me rendormir…

Mais j’ai déjà bien trop envie de te caresser, pour renoncer à poursuivre cette exaltation de mes sens, qui va me procurer tant de délicieuses sensations. J’empoigne ton ventre soyeux avec une infinie tendresse, puis je glisse ma main sous ton t-shirt pour prendre possession de ton sein. Il emplit généreusement ma main de cette incomparable volupté que je ne peux m’empêcher de presser entre mes doigts.

Je ne dois pas te réveiller, il est bien trop tôt. Et pourtant…

Mes reins ondulent lentement, tandis que mon sexe ne cesse de s’épanouir au contact de ton fessier. J’aime sentir ma hampe palpiter entre tes doux hémisphères, sans chercher à t’importuner. Du moins pour l’instant…

Le visage plongé dans tes boucles cuivrées, je soupire d’aise en espérant ton réveil. Soupirant à ton tour, tu te cambres langoureusement, roulant sur le dos pour mieux t’étirer, sans toutefois émerger totalement de ton sommeil. Je caresse tes seins avec appétence, sentant darder tes mamelons sous mes paumes. Ton ventre douceur se creuse de délice au moment où je viens coiffer la tiédeur de ton pubis, de ma main. Ta petite culotte de dentelle ajourée me contraint à une certaine sagesse, sans quoi j’aurais probablement glissé mes doigts dans les méandres de ton intimité…

Dans un élan de fièvre gourmande, je soulève ton t-shirt jusqu’aux épaules pour mieux savourer la rondeur de ta poitrine, sous la pulpe de mes lèvres. Je lèche, je suce, je mordille, j’empoigne… sous tes ronronnements approbateurs. Ma langue glisse à fleur de peau, de ta gorge jusqu’au ventre. Mes mains pressent tes seins pour en exhumer toute l’ardeur, celle de tes tétons que je gobe et pince entre mes crocs, sans ménagement…

Ma queue bandée à l’extrême se dresse entre tes cuisses et remonte inexorablement vers ton entrejambe. Nos corps se lianent l’un à l’autre sans s’octroyer le temps nécessaire à la chute du dernier rempart protecteur de ton intimité. Tu te contentes de l’écarter, comme une invitation, tandis que je te pénètre en profondeur…

Une chaude moiteur enveloppe soudain ma vigueur qui se met en branle, sans pour autant renoncer à dévorer tes seins. Ma main droite s’ancre à ta nuque, pendant que la gauche se glisse sous tes reins pour venir palper tes fesses, accompagnant le va-et-vient de mon tison, chauffé à blanc par le frottement de ta culotte. Tes cuisses s’ouvrent en éventail et se soulèvent, permettant à tes pieds de se refermer sur mes reins pour mieux m’enserrer. À présent, ce sont tes mains qui empoignent mes fesses pour que je te baise au plus profond de ton inconscient…

Je lèche chaudement ta gorge jusqu’au menton que je mordille tendrement, tout comme le lobe de ton oreille. Tu ahanes de jouissance et d’extase, m’encourageant à te culbuter davantage encore. Je te burine sans relâche, mais je sens poindre à l’horizon de notre étreinte, l’ultime étape du renoncement. Mes deux mains enserrent ta nuque avec une certaine animalité, tandis que ma queue burine ton antre en liquéfaction. Le point d’orgue est tout proche. Tu suffoques et je grogne. Dans un dernier déchaînement de coups de reins, j’explose en toi au rythme de spasmes visqueux, jusqu’à la dernière goutte de semence…

Le calme est revenu, ma joue posée sur ton ventre chaud. Le réveil a-t-il sonné ?
Aucune idée…

Le fauteuil de l’oubli

Cela tenait du rituel quand arrivait l’heure de nos retrouvailles…

L’œil magique qui nous reliait se mit une nouvelle fois à dilater sa pupille électronique sur l’intimité de son bureau. Le décor était sobre et seul le fauteuil club disposé au fond de la pièce attirait mon attention, avant qu’il ne disparaisse enfin pour laisser la place à l’objet de toutes mes convoitises.

L’heure tardive proche des douze coups de minuit n’allait plus tarder à transformer le carrosse de ma belle régulatrice des urgences en citrouille, et faire de ma sage complice, une femme fatale…

Son regard pétillant de désir se plongeait alors dans le mien, inspirant des envies qui se refuseraient à nos corps fiévreux. Les mots seraient nos caresses et la jouissance partagée.

Ce fauteuil club m’obsédait…

Je la savais joueuse, mais allait-elle me suivre dans ce jeu sensuel et déroutant pour elle ?
La règle était pourtant simple.
Je lui proposai de se dévêtir et s’installer confortablement dans ledit fauteuil.
Ensuite elle devrait se caresser, prendre du plaisir en oubliant l’indiscrétion de la webcam.
Et si possible également, en m’oubliant…

Sans poser aucune question, elle prit place dans sur le fauteuil, après un effeuillage rapide car elle ne portait qu’une nuisette. Je m’attendais à la sentir mal à l’aise, perturbée par la caméra, mais rien de tout ceci n’apparut. Au contraire, elle créa une sorte de bulle de bien-être, tandis que ses doigts commençaient à effleurer sa peau…

Ses petits seins dressés ne me laissaient pas indifférent, tellement j’adorais les choyer ou les maltraiter, suivant l’occasion. Je découvrais de quelle manière elle pouvait s’abandonner au jeu de ses mains, de ses doigts, glissant inexorablement vers son intimité…

Elle semblait m’avoir totalement oublié et je percevais à présent ses soupirs d’aise, tandis que ses doigts se faisaient plus intrusifs, plongés entre ses lèvres luisantes d’excitation.

La vision hypnotique de son corps alangui sur le fauteuil m’excitait au plus au point. Son visage renversé en arrière contre le dossier et ses jambes déployées en éventail sur les accoudoirs m’offraient un spectacle inhabituel de cette femme ô combien respectable. Je n’exerçais plus mon emprise sur ses caresses, guidant elle-même son plaisir au gré de ce qui traversait son esprit. À quoi pouvait-elle penser ? Je ne le saurai jamais…

Je connaissais la douceur de sa peau et le soin qu’elle y apportait. Ses doigts papillonnaient de sa gorge jusqu’à son entrejambe avec un savoir-faire qui embrasait mes sens. Elle étirait ses tétons avec délice, pour en exalter la tension, puis ses mains effleuraient son petit ventre rond, avant de filer droit vers son sexe trempé…

Je devinais dans la pénombre de son intimité que ses doigts ne négligeaient aucune des sensations qui pourraient la mener vers l’extase. Elle se doigtait avec entrain, ahanant de plaisir à chaque décharge extatique de son antre en fusion.

C’est la première fois que je la voyais se masturber sans que je puisse intervenir. J’étais le voyeur passif de mon jeu lubrique. J’ai bien l’impression que je fus le plus troublé des deux…

Tandis que ses doigts tournoyaient sur son clitoris en faisant pression, son autre main faisait le va-et-vient entre sa petite chatte dégoulinante d’excitation et sa langue avide de chaude cyprine. Je me sentais de plus en plus à l’étroit dans mon jean et je ne pus m’empêcher d’en extraite ma queue bandée à l’extrême…

Je tentais de décrypter dans ses soupirs, au fil de ses caresses devenant de plus en plus frénétiques, si le point d’orgue était proche. Le mien s’affirmait de plus en plus, au rythme de ma main qui enserrait fermement mon membre palpitant.

Si le contact était rompu depuis plusieurs minutes, nous subissions ensemble et à l’unisson les mêmes tensions, celle d’une incroyable extase faite de soupirs et de râles presque étouffés. Je devais tenir bon face à l’image que me renvoyait sa caméra, celle de son corps qui se vrillait sous l’emprise de la jouissance, et du jeu diabolique de ses doigts perdus dans les méandres de son intimité…

La bouche bée, elle ne lâchait pas totalement prise, sentant venir une autre déferlante, au plus profond de son être. Ses seins dardaient sous la souffrance de ne pouvoir les pincer ou les mordre, pour lui arracher des feulements de mécontentement.

Le ventre creusé par l’extase, elle écarta d’une main ses lèvres écarlates et gorgées de jus pour exhumer son clitoris chauffé à blanc. Elle voulait en finir, dans une dernière ruade sauvage, le regard perdu, ne cherchant plus à retenir le flot de plaisir qui allait jaillir…

Tandis qu’un cri rauque se propageait dans  son bureau, je l’accompagnais de mon va-et-vient frénétique, me branlant sans vergogne au-dessus de mon clavier. Mes couilles allaient bientôt exploser et je la suppliais de me rejoindre, sans plus attendre.

A-t-elle entendu mon message subliminal ?

Soudain, elle s’arc-bouta sur les accoudoirs du fauteuil sans arrêter de malmener son clitoris, jusqu’à l’ultime limite du contrôle qu’elle voulait exercer sur son corps. Elle finit par déposer les armes dans un geyser de chaude jouissance qui éclaboussa le sol en une myriade de délicieuses gouttelettes. Ses mains figées dans l’abandon, elle se laissa choir sur le fauteuil, alors qu’à mon tour j’arrosai les touches de mon clavier de semence laiteuse…

Elle mit du temps à reprendre ses esprits, continuant de caresser sa peau de manière très douce et sensuelle. Ses petits seins s’étaient assagis et elle revint prendre place devant son écran, les joues écarlates et un petit sourire malicieux aux lèvres…

Golden shower

« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours » avait déclaré Napoléon Bonaparte ! 

Certes, mais une photo ou une vidéo peut aussi très bien faire l’affaire. C’est probablement ce que pensait Lo en m’envoyant cette surprise que je découvre à l’instant, sans autre commentaire de sa part… 

Un décryptage préliminaire s’avère indispensable avant de me plonger dans l’ambiance de cette situation quelque peu insolite. Le décor m’est familier puisque je reconnais au premier coup d’œil sa vaste douche à l’italienne, théâtre de nombreux débordements. 

Lo occupe le premier plan, couchée sur le sol dans une posture insolite. Ses jambes relevées contre le mur, sur la droite de l’image, sont largement ouvertes sur sa main qui s’affaire allègrement, avec un certain doigté. 

Elle délaisse son intimité au bout de quelques secondes et j’en déduis que je n’ai plus qu’à imaginer ce qui a précédé le démarrage de l’enregistrement. Je remarque néanmoins que sa poitrine se gonfle à un rythme qui n’est pas des plus apaisés, sans parler de l’épanouissement de sa vulve qui révèle des lèvres gonflées et luisantes d’excitation. 

Aurait-elle pris de l’avance et joui avant même de m’offrir ce spectacle troublant ? 

Ses fesses semblent chercher à se hisser davantage encore contre la paroi de faïence, sans que je puisse deviner encore ses intentions. Le ventre creusé et la respiration presque haletante, elle s’abandonne à un jeu dont je n’ai pas connaissance des règles. Je demeure en apnée, tout en scrutant chaque détail de l’image, tentant en vain de découvrir un indice qui me permettrait de deviner la suite de cette mise en scène… 

Soudain un fluide se met à ruisseler timidement sur son ventre, pour finir sa course au creux de son nombril. Cela ne ressemble en rien à sa nature de femme-fontaine puisqu’aucune sollicitation particulière n’apparaît à l’écran. Mon regard se fige alors sur son sexe, persuadé que nous n’allons pas en rester là ! 

Serait-elle en train de… ? 

La réponse ne se fait pas attendre lorsque jaillit avec plus d’assurance une source qui vient éclabousser ses seins. À la fois surprise et enthousiaste, Lo porte ses doigts à son sexe pour en écarter les lèvres et nous faire ainsi profiter du spectacle, dans toute sa splendeur… 

Ce qui n’était jusqu’à présent que l’ouverture timide d’une œuvre totalement improvisée, se transforme petit à petit en éblouissement des sens. Un flot continu de plaisir vivifiant arrose sa peau jusqu’au visage, la baignant dans une étrange ferveur. 

Lo se vrille de délice au contact de cette fontaine d’une tout autre nature. Elle n’hésite pas à en répandre la douce âpreté de son urine salvatrice sur toute la surface de son corps, caresse ses seins qui dardent d’excitation, comme je le fais moi-même en me sentant de plus en plus à l’étroit dans mon jean… 

J’aurais aimé à cet instant me ruer sur elle pour lécher sa peau et son sexe, puis m’abreuver des dernières gouttes de cette jouissance ambrée, ô combien rare et délicieuse.  

Mais ce sera sans doute pour une autre fois, Lo étant prête à s’abandonner à  l’extase, sous toutes ses formes… 

La touillette endiablée – I

Scène I – L’achat

Je m’étais dit que lui offrir un petit objet ludique serait une excellente idée…

Lady Ô fera probablement bon usage de ce jouet insolite, un œuf vibrant fixé au bout d’un petit manche permettant de le positionner où bon lui semble, pour un plaisir optimal. De plus, il est mentionné sur l’emballage que l’instrument parfaitement silencieux est idéal pour un usage au bureau !

Sans aucune arrière-pensée je clique et l’article est envoyé dans le panier…

Scène II – Le bureau

Je reçois une première photo sur mon smartphone que je découvre en douce à mon poste de travail avec beaucoup de curiosité et une certaine excitation. Bien calée au fond de son fauteuil ergonomique, le jean entrouvert, j’aperçois la touillette glissée dans sa culotte. J’imagine très bien l’œuf vibrant faisant son œuvre en toute discrétion.
Mais soudain ce qui m’intrigue davantage, c’est la présence de son collègue de l’autre côté de l’écran et qui lui fait face !
Il paraît évident qu’il ne se doute de rien…
Je reçois une vidéo cette fois-ci.Effectivement, le jouet ne fait aucun bruit parasite. La posture est intéressante car Lady Ô n’a même pas besoin d’actionner la touillette, ingénieusement coincée dans son string. La tension de l’élastique met en pression l’instrument sur son clitoris, sans qu’il soit nécessaire d’y toucher…
Je remarque toutefois son ventre qui se creuse au rythme des harmoniques engendrées par les vibrations originelles. Ses tétons dressés sous son top trahissent l’attention qu’elle devrait porter à ses plannings. Tout ceci devrait mal finir, pour une femme-fontaine de sa nature !
La vidéo prend fin, comme la suite de ses messages.
Je la retrouve enfin, m’avouant qu’elle a dû se réfugier en urgence aux toilettes pour mettre un terme à cette insoutenable expérience. Le string déjà ruiné par cette exaltante excitation, elle s’est libérée, adossée au mur et en se mordant la lèvre pour ne pas attirer l’attention des autres usagers des commodités.
Lady Ô trouve cette touillette très sympa et terriblement efficace !
Nous voilà impatients d’en jouer à deux…

Parking RER

Il n’a fallu qu’un simple texto pour nous mettre d’accord et se donner rendez-vous à la gare RER de son domicile…

7:00

J’arrive sur le parking de la gare et je stationne mon véhicule sans savoir si tu es déjà là ou pas. C’est une belle journée automnale qui s’annonce, pluvieuse à souhait. Le jour tarde à se lever et le balai de mes essuie-glaces accompagne celui des usagers qui se précipitent vers la gare, la tête enfouie sous leurs parapluies. Une voiture se gare à côté de la mienne, conduite un peu sportive, c’est toi !

Je prends place à l’arrière, la banquette sera plus confortable pour nos retrouvailles matinales. Tu ouvres la portière et me rejoins, tout en te débarrassant de ta doudoune. On dirait que tu viens de courir un cent mètres, à moins que tu aies abusé du chauffage durant le petit kilomètre qui t’a menée jusqu’à moi. Ton regard bleu azur me dévore, à l’image de ton sourire qui donne l’impression que tu ne vas faire qu’une bouchée de ton petit déjeuner.

La sueur perle à fleur d’épiderme dans l’échancrure de ton chemisier dont certains boutons n’ont pas été attachés. La tentation est déjà grande de lécher le sel de ta peau, mais tu ne m’en laisses pas le temps, te ruant sur ma bouche pour un baiser d’une rare intensité. Nos langues s’enlacent et se spiralent l’une à l’autre avec une infinie gourmandise. Tes seins venus tout naturellement au contact de mes paumes, pointent avec arrogance.

Je sens tes doigts s’affairer sur la boucle de mon ceinturon que tu fais sauter sans la moindre hésitation, puis les voilà qui s’attaquent à la braguette de mon jean. J’arrive à me libérer de l’emprise de ta langue pour te repousser contre la portière. Je remarque à cet instant que la vitre est déjà couverte de buée, formant un cocon opaque qui se referme petit à petit sur l’incandescence de nos corps avides de caresses endiablées.

Je dégrafe ton chemisier, tandis que ma langue goûte ta peau avec délectation. Je fais glisser les fins bonnets de dentelle pour exhumer ta poitrine et ainsi m’en repaître à l’envi. Tes tétons dressés vers le plafonnier deviennent soudain la proie de ma tendre animalité. Tu sais que mes crocs ne vont pas tarder à les enserrer pour te faire rugir de plaisir. Tu n’attends que ça pour t’abandonner sans détour à toutes mes malices. Je pince ton premier mamelon entre mes incisives, t’arrachant au passage un râle d’extase fort heureusement étouffé par la pluie battante. Je torture le second avec la même frénésie, mais aucun son ne sort de ta gorge. Je te regarde sombrer dans la jouissance, rongée par la douleur extatique de tes non-dits…

Soudain je sens ta main plonger dans mon jean pour empoigner mon sexe bandé comme un arc. Tes doigts enrobés du fruit de mon excitation prennent possession des lieux et se mettent en branle avec douceur, mais fermeté. Mes lèvres glissent lentement  vers ton ventre qui se creuse de délice. Il est brûlant, étrange contraste avec la fraîcheur de tes seins lorsque je les ai libérés de leur carcan. Ton jean s’éclipse péniblement dans l’espace exigu, suivi par ta culotte délicieusement trempée. Je relève tes jambes tout en les écartant, forçant tes pieds à s’ancrer aux appuie-têtes du siège avant et de la banquette arrière. Dans une posture des plus indécente, tu es à présent à ma merci !

Je fonds littéralement sur ta vulve que je gobe d’un trait. Elle est à la fois charnue et moelleuse, remplissant ma bouche de chaude volupté. Je te mange comme le plus savoureux des mets et j’extrais des méandres liquoreux de ton renoncement, tout l’arôme de la déraison. Tu te cramponnes à l’habitacle pour ne pas crier et éveiller l’attention des personnes qui se garent encore à proximité, pour aller prendre leur train. Je t’accorde une petite pause en me contentant de laper ta petite chatte devenue laiteuse. C’est le moment que tu choisis pour me repousser à mon tour et bondir sur mon jean entrouvert.
Tu saisis ma queue fermement, à la base, l’engloutissant tout entière au fond de ta gorge.

Je sais que je vais passer un mauvais quart d’heure, sachant qu’il ne faut en général que deux ou trois minutes pour obtenir ma reddition. Tes lèvres, sans parler de ta langue sont d’une redoutable efficacité quand il s’agit de te venger. Ta fellation s’accompagne de gémissements passionnés et de filets de bave que je sens dégouliner sur mes bourses. Je ne suis pas en reste car je profite d’avoir tes fesses à porter de main pour les pétrir sans la moindre modération. Ton joli cul bien rond est tout aussi affolant que le traitement que tu me fais subir. Mon majeur file tout droit le long de ta raie en sueur pour venir palper ton petit œillet. Tu réagis en dévorant le gland avec une réelle sauvagerie. Mon doigt se glisse dans ton rectum, coup d’envoi des hostilités !

Collé au dossier de la banquette, tu me chevauches pour mieux appréhender cette vigueur que tu as modelée et attisée pour en faire l’instrument de tes fantasmes. J’arrive à rejeter mon jean vers mes chevilles au moment même où tu t’empales sur mon pieu. Je m’enfonce dans ton fourreau chauffé à blanc, tandis que tes cheveux humides fouettent mon visage. J’empoigne tes fesses pour ne rien du va-et-vient de ta chatte le long de ma queue. Ton cul claque sur mes cuisses et ton jus gicles sur mes couilles à chaque ruade. C’est divin…

Tu jouis déjà et cela peut durer éternellement. Tu presses tes seins entre tes doigts pour en magnifier l’érection de tes tétons que tu diriges à tour de rôle vers ma bouche. Je les mords sans ménagement, grisé par ton souffle brûlant qui balaie mon front. Je devine très bien que tu es en train d’imprégner ma banquette du fruit de tes orgasmes incessants. Le claquement sauvage a fait place à un clapotis on ne peut plus démonstratif. Tu te vides sur moi et je m’en réjouis.

Haletante, repue, mais toujours affamée, tu sautes sur le côté pour me finir en règle. Je suis au bord du gouffre depuis un bon moment mais l’emprise décisive de ta bouche qui coulisse fiévreusement du gland jusqu’à la base de mon sexe, met un terme aux réjouissances. J’empoigne tes cheveux et j’explose au fond de ta gorge, te gratifiant de longues rasades de sperme que tu savoures jusqu’à la dernière goutte.

L’habitacle est devenu un sauna duquel il va falloir penser à s’extirper. La pluie a cessé et le parking est plus calme. Chacun se rhabille tant bien que mal. Je le fais dehors pour plus de facilité. Les joues écarlates, mon Amazone m’embrasse tendrement avant de filer prendre son train. Je quitte le parking pour rejoindre mon bureau.

7:30

On Time !

Télétravail

« La notion de télétravail n’était pas encore très répandue en ce mois de décembre, un an avant la pandémie… »

Ce jour-là Carole me donna rendez-vous chez elle en début d’après-midi. Je la retrouvai à son domicile avec une certaine impatience, me faufilant au travers du portail de son pavillon de banlieue, resté entrouvert. Soudain je la vis apparaître dans l’entrebâillement de la porte d’entrée, prête à m’accueillir de la meilleure des façons.

La rejoignant d’un pas empressé, je lisais déjà dans son regard pétillant ce zest de sensualité exacerbée qui me rendrait immédiatement esclave de sa chair. Je l’enlaçai enfin, refermant la porte derrière moi d’un coup de talon.

Avide de suave volupté, mes premiers baisers se mirent à papillonner au creux de sa gorge offerte, avant de fondre inexorablement sur sa bouche aux lèvres finement ourlées. Je les lissai d’un revers de langue pour les agacer et contraindre sa bouche à s’entrouvrir pour que je puisse m’y glisser…

Ancré fermement à ses hanches je la plaquais contre mon ventre, recherchant la délicieuse sensation de ses seins dressés contre mon torse. Sa robe bien trop sage pour la circonstance représentait un inévitable barrage à mes caresses appuyées, c’est pourquoi je la fis disparaître sans plus attendre, l’envoyant voler sur le canapé.

Carole tenta un instant de me proposer un café, puis finalement se ravisa en m’invitant à la suivre dans l’escalier qui menait à sa chambre.

Mais ce n’était pas le scénario ce que j’avais en tête…

Son décor de télétravail m’était devenu familier au fil de nos échanges, puisqu’il investissait la table de la salle à manger. Suite à une visioconférence de fin de matinée, son bureau de fortune n’avait pas bougé. Sur la nappe on pouvait y trouver rassemblés : ordinateur portable, iPhone, quelques dossiers et sa tasse toujours à portée de main. 

Je m’étais juré qu’à notre prochain rendez-vous, notre terrain de jeu allait changer. Et celui-ci me sembla tout à fait approprié !

Je l’entraînai donc vers la table, sans nul besoin de lui faire comprendre mes intentions. Elle devina ce qui l’attendait et ne fit preuve d’aucune résistance particulière, bien au contraire. Sur les quelques mètres nous séparant encore de notre ring improvisé, le premier round débuta par notre effeuillage complet, quelque peu désordonné.

Il ne me restait plus que mes chaussettes en arrivant à portée de table, tandis que la culotte de mon adorable hôtesse enserrait toujours sa cuisse gauche…

J’écartai les chaises pour libérer le passage… à l’acte, mais Carole s’agenouilla presque instinctivement à mes pieds, afin de tempérer mes ardeurs. Mon empressement s’affichait avec arrogance, en se balançant au bout de son nez. Ce n’était pas pour lui déplaire, tout aussi impatiente d’en goûter la texture.

Ses mains se refermèrent sur mon phallus, puis sa bouche enveloppa mon gland d’une douceur tiédeur. Elle l’aspira lentement en faisant pression sur le frein du plat de la langue. Je me sentis fondre de délice sur ses papilles endiablées, le temps d’une courte ivresse qui s’estompa lorsqu’elle se mit à lécher avec application les veines saillantes de ma verge.

Elle soupirait d’aise tout en lustrant mes bourses de chaude salive. Mes mains se perdaient dans ses cheveux pour accompagner ses divines ablutions…

Carole finit par empoigner mes fesses pour mieux se délecter de mon sexe bandé à l’extrême. Sa bouche remplie de chair palpitante coulissait harmonieusement le long de mon vit. Je la regardais me pomper avec gourmandise, expulsant dans l’action, de troublants borborygmes mielleux.

Tout en reprenant son souffle, elle poursuivit son labeur en rongeant mon frein sans vergogne, ne perdant rien du nectar qui suintait de mon bulbe juteux. Sa langue dévala une nouvelle fois la pente raide de ma queue enrobée de salive pour se régaler de mes bourses rondes et lisses comme des prunes.

Elle goba mes testicules l’un après l’autre, puis se mit à lécher la toison de mon pubis, y enfouir son nez pour humer le fruit de mon excitation. Elle commençait à perdre pied !

Je l’invitai à se relever momentanément, avant de la renverser sur sa table, repoussant dans l’urgence l’ordinateur, la tasse, son iPhone et tout le reste…

Passablement excitée, pour ne pas dire agitée, elle ondulait sur la nappe tout en portant ses mains à son soutien-gorge pour en extraire son mythique « 95 D ». Elle dégagea de ses bonnets deux magnifiques obus, véritables armes de destruction massive !

Son discours devenait confus en m’implorant de prendre possession de ses tétons en érection, tout en affirmant qu’elle avait encore une insatiable envie de me sucer.

Lorsque ma langue caressa ses larges aréoles brunes, elle se recentra rapidement sur le bon sujet. Puis quand ma bouche se ventousa à son sein gauche, elle ne devint muette, se contentant de gémir, en signe d’agrément…

Je dévorai ses mamelons à tour de rôle, sans ménager mon plaisir, ni le sien. Ils étaient si… énormes, gouleyants à souhait, une vraie tuerie !

Son ventre se creusait, avide de caresses plus intimes. Je l’observais se vriller d’impatience sur la nappe, tandis que mon pouce flattait son pubis imberbe et joliment rebondi. Il poursuivit son chemin jusqu’à la commisure de ses lèvres soyeuses, remarquant au passage combien elles étaient sirupeuses…

Carole semblait diablement trempée quand mes doigts pénétrèrent son antre chauffé à blanc. Elle cru défaillir au contact de mes phalanges venues palper son point G. Je les retirai pour ne pas la propulser au-delà de l’extase, la sachant très sensible.

De longs filets de mouille s’accrochaient désespérément à mes phalanges, formant une toile d’araignée du plus bel effet. À la vue d’une telle excitation, je me dis qu’il fallait y goûter pour en apprécier toute la substance.

Lové entre ses cuisses ouvertes en éventail, je léchais goulûment sa fente nacrée de bas en haut, buvant à la source ce qu’elle m’offrait en partage, avec tant de générosité. Ma langue prit soin de ne pas délaisser le point d’orgue de cette dégustation, son clitoris…

Cela déclencha brutalement la mise à feu de son renoncement, projetant ma Jouisseuse dans des abîmes extatiques insoupçonnés. Sans plus attendre je gobai sa petite chatte baveuse pour en extraire tout l’élixir de jouvence et m’en rassasier à l’envi.

Sa vulve tendre papillonnait dans ma bouche, scotchée à mon palais pour que je puisse torturer son petit bouton de la pointe de la langue. Carole brisa son silence en me déclarant dans l’urgence qu’elle allait jouir !

Elle commença à hurler comme une sirène, confirmant qu’il y avait le feu au logis. Ne s’arrêtant plus de brailler sa jouissance, je la fouillais sans relâche de ma langue inquisitrice, la pénétrant au plus profond qu’il m’était possible de le faire. Cela fut suffisant pour la pousser à bout…

Haletante mais pas pour autant anéantie, Carole n’avait plus qu’une envie, que je la baise sans détour. Ma queue qui flirtait avec son sexe depuis un bon moment finit par glisser au fond de son vagin, avec une étonnante facilité. Je sentais sa jouissance dégouliner sur mes couilles, c’était divin. 

Tout en limant son antre dans un rythme de va-et-vient digne d’un métronome, je dégrafai son soutien-gorge dans le but de libérer définitivement sa poitrine du carcan de dentelle qui l’enserrait. 

Sous mes coups de boutoir la table commença à vaciller sur ses bases fragilisées. Mes couilles claquaient allègrement entre ses fesses, générant à chaque bourrade un flot de plaisir qui lubrifiait abondamment ma queue…

Afin de ne pas risquer de détruire son décor de télétravail, je choisis de finir notre joute endiablée sur le canapé. Carole prit instinctivement une posture pour que je la prenne en levrette, ce qui me permit de la pourfendre en profondeur.

Je la culbutais avec bonheur, faisant claquer joyeusement ses fesses contre mon bas ventre. Ses râles attisaient mon ardeur, mais me précipitèrent inexorablement vers mon point de non retour.

Dans un ultime coup de reins, j’explosai dans un grognement que je tentais d’étouffer, déchargeant mes salves laiteuses au fond de son ventre, jusqu’au dernier spasme…

Chaude ondée

L’après-midi avait été très « caliente » et l’heure de quitter la chambre venait de sonner. Mais mon audacieuse Coquine ne le voyait pas de cette manière en se glissant entre mes cuisses pour revenir à la charge une ultime fois, la cinquième…

Odile avait un don très particulier pour puiser dans mes ressources de quoi la satisfaire à l’infini, ou presque !
La voilà qui fait renaître entre ses mandibules une vigueur dont elle va pouvoir abuser, avant de m’ébranler définitivement.

Les draps froissés et imprégnés de stupre odorant témoignent de nos affres ô combien juteux et le sol où jonchent quelques serviettes de toilettes épongeant le fruit de ses débordements sont une autre preuve d’ébats à ne pas mettre entre toutes les mains…

Bien décidée à m’arracher un dernier orgasme avant de filer sous la douche, elle bondit sur mon ventre et s’empale d’un trait sur mon pieu, jusqu’à la garde. Inutile de préciser que je ne sens aucune résistance à cette nouvelle intrusion, son sexe n’ayant cessé de dégouliner…

Odile imprime un rythme endiablé à ses reins qui me baisent sans concession. Ses seins se balancent avec entrain et pointent leur arrogance jusqu’à ce que je me décide à pincer et vriller ses tétons, entre mes doigts…

Cette douce torture peut très bien la faire jouir dans la seconde et j’ai le sentiment que cela ne va pas traîner !
Les borborygmes de sa vulve en feu s’accompagne d’un flot tiède et mielleux qui s’écoule sur mes bourses.
Tout en continuant de me pilonner, comme j’aurais pu le faire moi-même, elle se penche en arrière pour m’offrir une vue imprenable sur son sexe ventousé au mien. Et c’est à cet instant précis que la situation s’aggrave dangereusement…

Non contente de jouir et m’arroser passablement le bas ventre, je sens une sorte de crachin mouiller mon visage !
L’ondée s’intensifie et je peux observer cette chaude ondée déferler sur tout le haut de mon corps et au-delà. L’orage est intense jusqu’au coup de tonnerre final, qui nous emporte dans une cascade de spasmes fiévreux…

Le temps de reprendre nos esprits, je remarque soudain que le mur derrière ma tête n’a pas échappé à l’averse ! Il est recouvert de fines goutelettes, fruit de débordements hors du commun…

Chaud le Café !

tumblr_p8zgwgajHI1wataxmo1_640

La proposition était alléchante !

Passer chez elle le matin avant d’aller travailler et faire connaissance autour de deux tasses de cafés …

Toutefois il fallait pimenter la chose en lui imposant une sorte de Consigne, chose très inhabituelle pour elle : être vêtue de sa nuisette, ni coiffée, ni maquillée …

Lorsqu’elle m’ouvre sa porte, je peux constater que la Consigne est respectée à la lettre. Je la désirais naturelle, pour ne pas dire « nature ». Son regard espiègle et son sourire entendu sont conformes aux images gravées dans mon esprit, la gestuelle en plus, car elle est diablement sexy mon hôtesse !

Nous nous faisons la bise courtoisement, mais ma main tente déjà de l’enserrer par la taille. Premier contact avec le satin de sa nuisette et le panorama vertigineux de son décolleté qui dévoile en grande partie unepoitrine aux mensurations digne du plus voluptueux des abécédaires !

A, B, C, D …

Elle virevolte et referme la porte, avant de filer vers la cuisine. Je la suis, à distance, puis je me rapproche, tandis qu’elle prépare le café.

Mes mains enserrent de nouveau sa taille, avec la ferme intention de ne plus la lâcher. Mes lèvres butinent son épaule, son cou, elle se met à soupirer …

Mes mains se font plus hardies en remontant vers ses seins que j’empoigne délicatement, pour les presser entre mes doigts. Certes je n’ai pas les mains assez grandes pour tout « englober », mais la tension de ses mamelonsau creux de mes paumes me ravit. Elle se laisse caresser docilement, scotchée au plan de travail.

L’ondulation de ses reins contre mon bas ventre réveille inexorablement mes bas instincts. Je relève légèrement sa nuisette pour glisser ma main dans son shorty de dentelle. Je découvre le soyeux de son pubis imberbe, puis la chaude moiteur de son sexe au creux duquel mon majeur s’infiltre. Je la doigte lentement, tout en pétrissant son sein ferme et généreux …

Elle se cambre de délice et finit par venir flatter la bosse qui enfle, sous mon pantalon. Sa main tente de déboucler ma ceinture, en vain.

Je la retourne pour lui faire face et je l’embrasse avec appétence. Nos langues s’enlacent, tandis que les derniers verrouillages de mon pantalon cèdent les uns derrière les autres …

La voilà qui plonge enfin au cœur de mon intimité palpitante qui se dresse avec vigueur au creux de sa main. Je relève la nuisette au-dessus de sa poitrine à l’arrogance certaine. Je lèche ses aréoles avec gourmandise etmordille son téton, ce qui attise sa sensibilité, au-delà du raisonnable. Ses seins se révèlent être un véritable ravissement des sens, ce qui ne m’empêche pas de replonger ma main dans son shorty, pour aller palper son clitoris. Il est bien trop gonflé pour ne pas lui offrir le meilleur !

Je fais glisser sa culotte le long de ses jambes, mais je ne vois pas comment abuser de son petit joyau à côté la machine expresso, alors je l’entraîne vers le salon et l’angle de son canapé où elle prend place en se fondant dans les coussins. Je trouve la mienne entre ses cuisses que j’ouvre en éventail sur une vue imprenable, celle de sa magnifique petite fente luisante d’impatience …

Je m’ancre à ses cuisses et ma langue commence son oeuvre démoniaque. Je la sens déjà fébrile, prête au renoncement. Alors je tempère mon emprise tout en l’explorant, dans les moindres détails. Son clitoris roule sur mes papilles gustatives, alors qu’elle m’implore de lui laisser encore un peu de temps pour savourer …

Elle se vrille dans les coussins, cambrée et frissonnante. Ma langue se fait plus douce, devinant qu’elle est à présent au bord du gouffre. Je la lèche en l’effleurant à peine, lorsque soudain l’orgasme se pointe à l’horizon. Elle tremble, halète, me maudit, et finit par libérer cette tension qui l’étreint. Elle laisse échapper un long râle en explosant dans ma bouche, avant de resserrer ses jambes sur l’insoutenable ivresse du moment …

Reprenant très vite ses esprits, elle se glisse de manière très féline entre mes jambes pour savourer à son aise, cette vigueur qui n’a de cesse de s’affirmer. Elle gobe sans plus attendre ma prune perlant de nectar pour l’honorer de caresses subtiles qui m’obligent à mon tour à me laisser aller dans les coussins. Sa technique est effroyable et c’est à mon tour de tempérer ses ardeurs !

Elle m’octroie un moment de répit en dévalant ma hampe pour venir caresser de la soie de ses lèvres, mes bourses lisses gonflées à bloc. Cependant elle revient rapidement à la charge et se met à ronger mon frein, non pas avec ses crocs, mais du bout de la langue. Elle me toise du regard en sachant très bien que je ne vais plus tenir longtemps.

Elle pourrait me sucer et en finir ? Au contraire, elle me torture et je ne sais plus où se situe le point culminant de mon extase. Je me sens venir, lentement, de très loin …

Son jeu de langue poursuit son supplice et je vois fuser mon sperme dans un flot extatique et crémeux qui s’écoule le long de mon membre qu’elle empoigne à la sa base. Elle continue, elle ne lâche rien, et je perds pied …

Le sexe encore traversé de spasmes évanescents, elle me murmure de sa voix douce :

– Vous voulez toujours un café ?